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Portrait de Wilfried Hennuyer, Alumni d'Epitech Nancy
Wilfried Hennuyer ne connaissait absolument rien au code informatique avant Epitech. Aujourd’hui, il est software developper à PandaLab et aspire à devenir chef de projet technique.
Attiré par une pédagogie différente
L’informatique n’était pas une évidence pour Wilfried Hennuyer. Fan de séries policières et attiré par le raisonnement scientifique, il s’oriente d’abord vers le métier d’avocat. Il intègre une fac de droit. En deuxième année, il découvre que le taux de réussite à l’examen du barreau est quasiment nul pour ceux qui le passent en cinquième année. Découragé et déçu d’avoir entre temps appris que ce métier n’est pas toujours si bien payé, Wilfried quitte la fac. Il décide alors de se rendre à une journée Portes Ouvertes d’Epitech après avoir vu une publicité sur un site.
Il découvre alors une pédagogie différente de ce qu’il connaît jusqu’alors :
« À la fac ou au lycée, j’avais l’impression que ce que j’apprenais ne me servirait jamais. La pédagogie par projets d’Epitech avec de la pratique m’a beaucoup attiré. On travaille vraiment comme en entreprise, en groupe, en se répartissant les tâches. Ce n’est pas le cas à la fac où on travaille seul la majorité du temps au rythme des examens.»
Wilfried est séduit par ce système d’apprentissage et n’hésite pas longtemps. D’autant qu’il a l’esprit logique : une force en informatique. Il sait aussi qu’il ne sera pas dépaysé avec la communauté Epitech, lui qui est imprégné d’une forte culture geek et héroïc fantasy.
« C’était assez stressant de rejoindre Epitech. Je ne viens pas d’une famille très riche et j’ai dû faire un crédit ; mais au final, cela m’a motivé ! »
Epitech l’aide à se dépasser
Les premières semaines, avec la mythique Piscine, ont été très difficiles pour Wilfried qui ne connaissait rien du tout à l’informatique. Grâce à la pédagogie et à la rigueur demandée, il se prête aux challenges et arrive à aller plus loin chaque jour avec son groupe de travail. Il acquiert un bon niveau pendant cette période et se fixe des objectifs de plus en plus élevés : finir la Piscine, obtenir un grade C puis B au bout de 6 mois, devenir assistant pédagogique en deuxième année…
Wilfried apprécie la méthode Epitech qui laisse beaucoup de liberté à l’emploi du temps tout en étant entouré par l’équipe pédagogique, toujours là pour aider et répondre en cas de problèmes :
« L’équipe est très bonne techniquement. Quand je leur montrais un exercice qui fonctionnait mais qui n’était pas parfait, on m’invitait à le refaire d’une autre façon. C’est vraiment ce challenge permanent à Epitech qui m’a fait avancer. Sans cette pédagogie, loin d’un format plus classique, je n’aurais pas réussi. J’ai certes fait un prêt mais je suis confortable pour le rembourser aujourd’hui. C’était un investissement et cela a payé ! »
Tester diverses expériences
Être à Epitech, c’est aussi tester rapidement plusieurs expériences sur le terrain. Wilfried Hennuyer s’en est aperçu lors de son premier stage en début de deuxième année :
« Je ne pensais pas pouvoir être efficace en entreprise et avoir des compétences de développeur au bout d’un an. Pourtant, je me suis rendu compte que la façon dont on fonctionnait et allait chercher l’information à Epitech était similaire au travail en entreprise. Je suis arrivé à avancer sur le projet, même si c’était des technologies que je ne connaissais pas de prime abord. Cela m’a vraiment donné confiance en moi. »
En deuxième et troisième année, Wilfried devient assistant pédagogique à Epitech. Une expérience enrichissante humainement qui lui permet d’apprendre aussi en enseignant :
« Les élèves ne font pas forcément les mêmes erreurs que celles que j’ai faites, cela permet de découvrir d’autres problématiques. C’était aussi très gratifiant de voir le regard d’un élève s’éclaircir quand il est débloqué sur une situation parce qu’on l’a amené à trouver la solution.»
Il obtient ensuite différents stages grâce au réseau Epitech qui lui permettent d’affiner ses goûts et tester de nouvelles choses.
En troisième année, il travaille dans un centre de données pour répartir l’alimentation entre des serveurs pour éviter les pannes de courant. Lors de sa quatrième année en Californie, il travaille pour la Holberton School, une école supérieure gratuite co-fondée par Julien Barbier, Ancien Epitech 2006. A son retour, Wilfried intègre Fetch, une start-up de livraison de repas à domicile, en tant que data scientist. Une expérience qu’il apprécie particulièrement.
« Mon travail était de développer une infrastructure pour collecter les données via plusieurs sources : le site de l’entreprise, celui où on fait les paiements, le site de gestion des livreurs. J’agrégeais tout pour émettre des rapports avec les indicateurs de performances utiles à l’entreprise, comme par exemple, le nombre de livraisons par service et par ville, le temps moyen de livraison… Je voyais réellement les effets de mon travail, le développement n’était plus une finalité mais un moyen et cela m’a plu. J’ai même eu l’occasion de travailler sur une levée de fond où je devais sortir des chiffres pour les investisseurs. »
De développeur à chef de projet ?
Aujourd’hui, il est développeur à PandaLab, une start-up montée par Romain Poirson, un Alumni d’Epitech Nancy également promo 2013. PandaLab offre des services aux professionnels de la santé : messagerie privée pour les médecins, générateur d’ordonnances…
À terme, Wilfried aimerait évoluer en tant que chef de projet :
« J’aimerais travailler en amont avec les clients. Il y a un gros travail de vulgarisation à faire et je pourrais rendre les demandes plus agréables pour les développeurs. Le fait que j’en sois un aiderait beaucoup à la transition. Être chef de projet c’est principalement de l’organisation et ce sont des compétences que j’ai : savoir ce qu’il y a à faire, le temps que cela va prendre et bien répartir le travail entre les développeurs. »
Toujours près d’Epitech
Sur son temps libre, Wilfried vient volontiers témoigner lors des journées Portes Ouvertes de son ancienne école de Nancy. Une activité qui lui permet de travailler son relationnel car il est devant un ordinateur toute la journée. Il reconnaît qu’il aime aussi partager le choix qu’il a fait, surtout si cela peut être utile pour d’autres jeunes dans la même situation que lui à l’époque.
« Epitech a été salvateur pour moi. On n’apprend pas que à coder, on apprend à apprendre. Une fois qu’on comprend et maîtrise les méthodologies d’Epitech, on peut aller n’importe où, travailler dans n’importe quel secteur, cela se passera bien. »
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